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Mauvaise foi.
28/09/2015 10:51
Je déplore l'attitude de certains journalistes, dans les entretiens. Leur but est d'acculer l'interlocuteur à ses éventuelles contradictions et de faire croire qu'il dit ce qu'il aurait pu dire, selon l'image que l'on a déjà de lui. Ce n'est plus qu'un jeu assez malsain puisqu'il s'agit de discréditer la personne. Il n'est plus qu'un calculateur, à la bonne foi douteuse et ses affirmations deviennent sujettes à caution. Il n'y a plus que des pantins ou des opportunistes.
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Flux de circulations.
27/09/2015 10:02
Le précédent comporte une faute dans le titre. Je maintiens ce que j'y décris. Mais il est évident qu'on ne peut boire un café avenue Foch. Et puis, toutes les relations sont bonnes et aléatoires à la fois. Je n'étais pas obligé d'acheter des livres mais le libraire solitaire, face au déclin de son commerce, m'est sympathique. Oui, j'ai d'excellents rapports avec la gardienne. Mais rien n'est jamais résolu. On mange trop en famille.
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Fux de circulations.
27/09/2015 09:50
Le jardinier du parc me donne un pomme. Aujourd'hui, la complicité circule entre moi, mon fils et mon petit-fils. Le rapport est plus aléatoire avec mon épouse, ma belle-fille et ma petite-fille. Nous n'avons pas le même genre. J'offre un café à Monique, avenue Foch où il n'y plus de musée ouvert. J'achète quelques livres chez le libraire qui ne vend plus que de l'occasion. J'adore. J'achète aussi une bouteille de vin rouge. La gardienne, revenue de congé, nous offre une boîte de calissons d'Aix.
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La Maison sans délices
26/09/2015 09:16
Je ne vous dirai pas que c'est un labyrinthe, vous le savez. Une multitude de guichets et de tickets. Des salles d'attente. De l'angoisse qui circule mais l'ambiance générale n'est pas triste. Il y a de l'organisation et du flou donc du loup. Il y a des rires et des pleurs, des naissances et des morts. C'est grand et ça coûte cher. Il y a des urgences et il faut de la patience. Infiniment et n'attendre que d'y retourner, tôt ou tard. Joie d'en sortir par le tourniquet. L'hôpital, la saison du blanc.
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Fantaisie italienne
25/09/2015 10:04
On ne se rend pas aux toilettes dans La Divine Comédie. Le Purgatoire est ce long corridor de plaques en fer blanc qui mène au cabinet noir. Il y des portes de chaque côté par lesquelles on pourrait retrouver l'air libre mais mon compagnon Paolo veut aller jusqu'au bout. Au Paradis, les Dames, à l'instar de Béatrice ne disent jamais un gros mot, elles échangent les adresses des meilleurs traiteurs italiens et s'acharnent à jouer au bridge. Je les écoute en faisant le mort. L'Enfer, c'est la partage de tout ça.
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