|
|
|
|
|
Notre angoisse.
16/02/2016 08:18
Finalement, on l'aime bien cet état. L'angoisse nous décolle des plaisirs et des peines du moment présent. Elle est la manière par laquelle le néant se présente, symétrique de la joie d'être. La conscience est inquiétude et la raison ne peut répondre à tout. L'angoisse nous le fait savoir et nous oriente autrement. Elle nous coûte cher mais il faut payer pour exister. L'angoisse, c'est aussi l'infini de l'espace.
| |
|
|
|
|
|
|
|
L'anarchie.
15/02/2016 08:44
C' est un grand principe dont le contenu est abstrait et les applications plus que difficiles. Certes, le pouvoir est toujours confiscatoire des libertés. Certes, nul n'a de soi le droit de diriger les autres, selon sa volonté ou sa fantaisie. Mais les lois qui régissent l'univers et toute société, par leur contrainte maintiennent un ordre relativement stable. Les anarchistes n'avaient que le pouvoir de la violence pour exister. Actuellement, ils n'ont plus d'emprise et c'est peut-être là que réside leur réussite.​
| |
|
|
|
|
|
|
|
Au coin de la rue.
14/02/2016 08:43
On ne doit pas la définir. Posons qu'il y a la présence du vent. L'aventure est un trou dans l'espace-temps. Le mot n'est pas joli mais les prisonniers s'évadent souvent par un trou. Il faut le traverser, poussé par le vent et on rencontre une autre personne dans un lieu imprévu. On échange des objets et des paroles qui ont un sens caché. Le comble de l'aventure est de disparaître au coin de la rue, en juin quand le soleil se couche. Il ne faut rien regretter et demeurer prêt.​
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le petit chose.
13/02/2016 10:27
Maintenant, tout ce qu'il a été n'est plus donc il est un parmi d'autres et parfois ne sait plus où il en est. Il y a le corps qui parle, les autres qui racontent leur vie et dans l'ensemble une grande confusion où le meilleur est parallèle au pire.​
| |
|
|
|
|
|
|
|
Les 35h.
26/01/2016 08:31
Voici un objet que l'on nomme 35h. On nous l'octroie, on l'aménage. Les satisfaits en profitent, les boudeurs boudent. Les temps changent, les dirigeants voudraient le supprimer sans que ça se voie trop. Ils le traficotent, il n'a plus la même tête qu'avant. Ses farouches adversaires montrent leurs muscles. Ils l'aboliront, juré ! Et les citoyens, savent-ils où ils en sont ? Ils attendent.​
| |
|
|
|
|