Quand on vous annonce le décès d'une personne qui a été très proche de vous, la présence du chagrin s'installe en arrière-fond, parce que ce n'est pas d'elle qu'on parle, mais d'autre chose, des circonstances de sa disparition et surtout de toutes les modalités de ses funérailles, quand et comment, qui prévenir. La mort est bien aussi un phénomène social.

Donc, nous continuons, avec la peau du ventre bien tendue et je pense aux miséreux qui sont sous la pluie et la neige. Les parcours du combattant reprennent pour chacun. Il faut sourire et se pénétrer de l'idée que nous vivons au fil des mots qui continuent de jouer avec nous, sur une combinaison infinie d'histoires, qui souvent se ressemblent.

L'espérance étant une vertu, je serai donc vertueux en souhaitant à tous une bonne et heureuse année 2017. Nous ne serons plus des vaches, regardant passer les trains, en ruminant leurs déboires. Soyons plutôt des oiseaux qui dominent tout cela et se posent sur les branches les plus fleuries, quelque soit la saison du temps et de l'âme.

Voici un an que nous n'avons pas revu Josiane, depuis, le réveillon de l'année dernière. Tout s'est bien passé. Nous savons qu'elle doit déménager. Elle nous envoie un mail en Novembre pour nous signifier qu'on se verra en Décembre et en Janvier, étant en famille pour les fêtes. Un nouveau message le 15 décembre pour nous prévenir que le réveillon se passera bien chez elle. Hier, elle décommande à nouveau, bloquée à la campagne. Les gens sont bizarres, bien bizarres. Bonne fin d'année pour elle et pour tous !

Souvent, on ne comprend pas grand chose à sa propre vie, mais le labyrinthe politique est encore pire. Il semble que la Russie s'entende avec la Turquie pour une trêve en Syrie. On ne sait pas où est passé l'Iran et encore moins les autres pays. Et cette paix provisoire, elle concerne précisément quels interlocuteurs ? On sait qu'on ne sait pas .